Quand une starlette perd du poids pour un rôle vaguement sexy, elle ne refuse pas la publicité qui accompagne cet événement, et spécialement si cela l'aide à développer une carrière et renforce sa notoriété...
Jessica Simpson est surtout connue pour son rôle de
Daisy Duke dans le remake de la série
Sheriff, Fais-moi peur (The Dukes of Hazzard).
Dieu sait que ses publicistes ont fait un battage médiatique de ce rôle, clamant que les shorts en jeans de la midinettes étaient devenus aussi légendaires que la robe blanche de Marylin dans
Sept ans de Réflexion...
En revanche, ces starlettes sont moins friandes de cette publicité - bien que gratuite- quand elle relate des faits gênants ou dégradant pour une star qui a fait parler d'elle pour ses formes minces, tels qu'une importante prise de poids.
Jessica Simpson a récemment fait parler la presse à l'occasion de sa tournée aux US et elle fit même l'objet d'une caricature dans le NY Post:
Elle y dit à son petit ami, joueur de Football Américain qu'elle a rencontré quelqu'un d'autre: Ronald MacDonald (vu en arrière plan).
Cette image avalise chaque stereotype concernant les gens en surpoids.
Il y aussi une forme de disproportion avec la réalité qui semble ne toucher que les femmes car si l'on y regarde de plus près, la chanteuse n'est pas devenue grosse.
Enfin, le fait que ce soit un fait digne d'être mentionné dans la presse est un signe de la décadence de notre société, en tout cas, la société américaine.
Qu'elle soit une célébrité ou non, cela reflète d'un grand malaise de la société vis-à-vis d'une image de la femme à laquelle il faut absolument se conformer.
Ce qui est amusant c'est que certains- et l'on ne s'étonne pas qu'il s'agissse de sa soeur tout d'abord - ont bien compris la valeur de lancer le débat. Le
Jessica-Gate. Sa soeur,
Ashlee Simpson, son ex-mari, Heidi Klum sont notamment les rapaces qui ont commenté l'affaire à leur propre profit. On a même interrogé le président à ce sujet.
Ashlee dit
que c'est triste de lire sur le poids de quelqu'un dans la presse dite sérieuse. Et d'ajouter que Jessica fait une taille 2, (34EU ou 6UK). On voit bien que ce n'est pas vrai et c'est bien là le problème: ce faisant, elle s'intègre dans une logique fallacieuse car mentionner un numéro de taille n'est pas pertinent. Ce faisant, elle démet tout ce qu'elle exprime puisqu'elle dénie la réalité et veut nous faire croire que sa soeur est conforme aux normes qu'elle veut condamner...Ou pas, elle est certainement complètement obnubilée elle-même.
Plus que ceux qui se moquent de Jessica, Ashlee Simpson représente ceux qui perpétuent la croyance que le poids a une pertinence dans la beauté et c'est bien ce genre de balivernes et de canons non réalistes qui rend toute une génération de femmes autrement poussées à consommer à outrance en constant mal-être vis-à-vis de leur corps.
Dans un entretien avec Harper’s Bazaar en 2007, Simpson disait qu'elle préférait les courbes à un corps super mince, ajoutant que la quête de la taille zéro est "émotionellement destructive". En fait, ce qu'elle voulait dire c'est qu'il faut atteindre la taille 2 mais avec des faux seins... C'est le credo de la bimbo: les hommes les préfèrent en chair, surtout localisée.
Elle-même est entrée dans le jeu en gagnant sa postérité en perdant du poids pour entrer dans des mini shorts en jeans. Elle en a bien profité... Toute médaille a son revers...
Je dis juste...
(peut-être aussi devrait-elle éviter les vêtements qui la font ressembler à une saucisse....)
Tori Spelling a peut-être perdu tout le poids post-grossesse mais elle est vraiment une femme peu attirante. Si son père n'avait pas été Aaron Spelling, elle n'aurait jamais fait carrière. Je me demande quel chirurgien peut tellement rater quelqu'un au point de le rendre hideux.
E
